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    Il lui fit boire beaucoup d'eau et l'amena dans son lit.

    - Repose-toi... Ça va aller, je serais juste là à côté... Je ne te lâcherais pas de la nuit, d'accord?

    Juliet opina mollement et ferma les yeux.

     

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    Il s'assit en face d'elle. Sa chambre comportait très peu de meubles ou de décoration, mais heureusement il avait au moins un petit fauteuil confortable.

     

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    Il l'observait avec inquiétude. Il n'aurait jamais pensé qu'elle deviendrais comme cela. Il se demanda si elle avait écouter ses chansons, puis se rendit compte qu'elle avait au moins assisté à la première...

     

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    Etait-ce la raison de son état? Que pouvait-elle faire dans ce bar, toute seule? Cet Aidan dont elle parlait devait être le brun de la dernière fois. Logan le haït encore plus. Il n'avait pas l'air de prendre grand soin de Juliet, en plus du fait qu'il sortait manifestement avec. 


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    Il prit un taxi et en 5 minutes, il la ramenait chez lui. Il fallait agir vite. Juliet semblait à peine consciente et pleine de sueurs. Elle ouvrit un demi-œil et remarqua qu'il avait bel et bien déménagé.

     

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    Arrivés sur le palier, Logan essayait de la remuer pour voir si elle répondait.

    - Juliet... Ça va aller, reste avec moi s'il-te-plaît...

    Elle entendait sa voix chaude et douce et tout résonnait comme une musique à ses oreilles. Elle se mit à sourire. Logan était quand à lui bien trop inquiet pour le remarquer.

     

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    Il l'emmena sous la douche, toujours dans ses bras. Il n'y avait aucun temps à perdre. Il savait qu'elle aurait de grands ennuis s'il l'emmenait à l'hôpital, mais il était prêt à s'y résoudre si elle n'allait pas rapidement mieux.

     

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    Il lui ôta ses vêtements et la sécha rapidement, puis lui passa un pyjama sur le dos. Elle avait encore des sueurs mais avait l'air plus alerte. Il ne cessait de lui murmurer des paroles apaisantes.


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    Juliet se mit à vaciller, et, dans un état second, se mit à appeler à l'aide.

    - Aidan... je veux Aidan...

     

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    Car ce dernier était tout ce qu'il lui restait au monde, son seul pilier sur lequel elle pouvait se reposer, et qu'elle n'était pas sûre que Logan était réellement là, devant elle.

    Juliet commença à tomber à terre, ne pouvant plus tenir sur ses deux jambes.

     

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    Logan fronça les sourcils et se dépêcha de la prendre dans ses bras. Elle avait manifestement pris une quelquonque drogue. Heureusement pour elle, elle était tombée sur un fin connaisseur...


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    - Juliet...

    Son nom, comme un murmure, sonnait difficilement à ses oreilles. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas prononcer, des siècles à ses yeux.

     

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    - Pourquoi courir comme ça...

    Il avait encore du mal à reprendre son souffle, et Juliet continuait à regarder obstinément le sol.

    - Tu... tu sais que tu as la même robe que ce jour-là?

     

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    Juliet fronça les sourcils à l'entente de sa phrase. Elle ne comprenait rien.

    - Tu portais la même le jour où... où je t'ai vue pour la première fois.

     

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    Juliet s'étonna quelque peu puis s'en rappela. Il s'en souvenait... Puis elle se mit à trembler plus fort.

    - Tu as froid? s'inquiéta Logan.


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    Après avoir un peu attendu que le groupe reprenne sa musique, Juliet se précipita dehors. Elle se mit à courir, à deux doigts de s'affaler par terre à chaque pas à cause des vertiges qui commençaient à poindre.

     

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    Logan crut la voir de loin, et cette fois il n'hésita pas à lui courir après. La voir ce soir dans cette robe ressemblait davantage à un rêve qu'à la réalité, mais il devait savoir.

     

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    Quelques pâtés de maison plus loin, après avoir presque perdu sa trace, il la rattrapa et cria son nom.

    - Juliet!! Juliet!

    Le cri, désespéré, alerta cette dernière qui se mit à ralentir.

     

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    Elle croisa les bras, exténuée par sa course et tremblante parce que ses pilules commençaient à faire effet. Elle ne pouvait pas lever les yeux vers lui. Elle savait que si elle faisais ça, soit elle se rendrait compte que sa présence constituait une hallucination malvenue, soit elle perdrait définitivement la raison.


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