Seulement, son agresseur ne la lâchait pas, trop heureux de la faire souffrir...

Puis elle finit par ne plus pouvoir se débattre, et commença à voir des petites étoiles danser devant ses yeux...

Puis il la rua de coups dans le ventre, ce qui lui coupa la respiration. Elle ne pourra plus crier de cette manière...

Il finit par l'empoigner par la gorge. C'est qu'elle l'avait sacrément énervé... Et il ne voulait pas qu'elle ait assez de force pour se débattre pendant la suite des festivités...

- Argghh...

Juliet commençait à s'étouffer, et ses pieds ne touchaient pratiquement plus le sol. Mais elle continuai à essayer de s'échapper de son emprise...

- Si tu cries encore une fois, je te tue, compris salope? dit-il à son oreille en pointant un couteau dans son dos pour bien se faire comprendre.

Juliet hocha la tête et il libéra sa bouche. Elle était figée par la peur.

- Hmm mais c'est que tu sens bon, en plus, susurra l'homme en mettant son nez dans son cou.

Juliet tressaillit à ce contact. Puis il l'emmena dans la ruelle, à l'abri d'éventuels regards, le couteau toujours dans le dos de Juliet.

Elle se laissa emmener docilement, et attendit qu'il ai rangé son couteau pour se débattre. Elle savait qu'il voulait la violer, et elle ne comptait pas se laisser faire.

Oui mais voilà, elle était une femme sans aucune expérience du combat à main nues, et son agresseur était apparemment un expert en la matière. Il lui donna un coup de poing dans le visage, et elle hurla sous l'impact.

C'est alors qu'elle passa devant une ruelle sombre, où se trouvait un homme. Bien sûr, elle ne le vit pas, mais lui la remarqua.

"Hmm, délicieuse", se dit-il alors intérieurement. Et évidemment, cet homme n'était pas un enfant de cœur...

Il se rapprocha de Juliet par derrière et la plaqua sèchement contre lui. Elle eut un hoquet de surprise et commença à crier. Il lui plaqua une main sur sa bouche.

°°°

A la fin de son service, qui avait duré plus longtemps que prévu ce soir-là, Juliet rata le dernier métro pour rentrer chez elle. Comme elle n'avait plus de batterie sur son téléphone portable et que Sean était probablement déjà partit du bar, elle décida de rentrer à pied.

"Rah mais quelle conne je suis!" s'insultait-elle mentalement en frissonnant de la tête aux pieds. Elle marchait dans des ruelles peu fréquentées pour rejoindre au plus vite son appartement, et commençait à avoir peur, vu le peu de personnes qu'elle croisait dans le coin. Elle accéléra le pas.