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Dawn, de son côté, était toujours en couple, et évitait Aidan de son mieux. Elle voulait définitivement tourner la page.

- Salut, Dawn! lança Aidan au détour d'un couloir à la fac.

Il était rare qu'ils se croisent, dans ces immenses bâtiments, alors Aidan en profita.

Dawn continua malgré tout son chemin en l'ignorant royalement et s'obstina à ne pas regarder dans sa direction.

Aidan s'arrêta et se tourna lentement vers elle.

- Tu joues peut-être bien l'indifférence, mais je t'ai vu tressaillir quand tu m'as aperçu de loin, dit-il sans inflexion dans la voix.

Dawn se tourna rapidement vers lui sans s'arrêter.

- Lâche-moi Aidan.

Le ton était ferme, et elle semblait ennuyée d'attirer encore son attention. Aidan la suivit du regard, terriblement blessé.

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Quelques temps plus tard, un soir où Juliet attendait sagement l'arrivée de Sean pour leur petite soirée en tête-à-tête, elle en eus marre de s'ennuyer seule chez elle et décida de venir l'aider pour la fermeture, en espérant qu'à deux ils iraient plus vite et pourront commencer leur soirée – ou plutôt leur nuit – romantique un peu en avance.

Elle allait entrer dans le bar maintenant fermé au public, lorsqu'elle s'arrêta d'un bloc. Ce qu'elle vit était tellement impossible qu'elle cligna stupidement des yeux, histoire d'être sûre.

Et... Bon, il s'avéra qu'elle était plutôt sûre d'elle, Sean embrassait toujours sa... sa femme.

Cette vision était tellement déchirante pour Juliet qu'elle ne voulut pas en voir plus. Elle revoyait, au travers de cette trahison, celle que lui avait fait subir Logan, et se demanda ce que l'univers avait décidément contre elle.

Sauf qu'elle aurait pensé que Sean était le dernier à pouvoir lui faire ça. Elle s'était trompée sur toute la ligne, décidément. Et elle savait les choisir, aucun doute là-dessus.

Juliet courrut aussi vite que ses talons voulurent bien la porter. Car en pensant à Logan, elle eu soudain un besoin impérieux de le voir, comme à chaque fois qu'elle pensait à lui. Sauf qu'aujourd'hui plus rien ne la retenait.

Sean repoussa rapidement Elna.

- Non mais pour qui tu te prends?! ragea-t-il.

- Pour ta femme, mon chou, répondit Elna la bouche en coeur.

- Ne reviens pas me voir, c'est compris?

- Je sais que tu as toujours des sentiments pour moi, et que n'avais qu'une envie, m'embrasser en retour, murmurra-t-elle.

- Je t'ai déjà dis que je ne la trahirai pas. Jamais.

- C'est loupé! Je te suggère de laisser tomber ta douce Juliet.

- Sors d'ici! hurla Sean, hors de lui.

Elna partit sans un mot, le sourire aux lèvres. Sean, lui, se retrouva seul. Perdu.

Juliet avait pris pas moins de trois bus pour arriver dans cette partie excentrée du centre. Elle courrut, toujours déconfite, jusqu'à l'appartement qu'occupait Logan.

Après avoir frappé comme une malade et n'avoir obtenu aucune réponse, elle actionna la poignée à tout hasard. La porte s'ouvrit sans problème.

Vide. L'appartement était vide. Les meubles avaient disparus, seuls restaient la cuisine, quelques détritus et un poster au mur. Juliet eus encore plus mal. Après la trahison de Sean, Logan l'avait oubliée. Il était partit, sans prévenir.

Certes, c'était ce qu'elle lui avait demander. De ne plus essayer de venir vers elle. Mais comme toute femme amoureuse, elle ne le pensait pas vraiment. Ou du moins, elle aurait aimer savoir s'il comptait déménager...

Elle pourrait l'appeler, mais elle n'en avait pas la force pour l'instant. Elle avait peur de voir qu'il avait changer de numéro et qu'elle n'avait plus aucun moyen d'entrer en contact avec lui. Elle ne connaissait même pas son nom de famille, à supposer que Logan soit déjà son véritable prénom, pour ce qu'elle en savait...

Elle vit alors un cadre par terre et s'en approchat. Elle tomba sur les genoux lorsqu'elle vit la photo d'elle, cassée, comme si elle avait été jetée là sans ménagement. C'était plus fort qu'elle, elle se mit à pleurer. Cette soirée était décidément la pire de toutes.

Une minute plus tard, exaspérée de pleurer autant pour des idiots sans coeur, Juliet sécha rapidement ses larmes et courrut vers son appartement. Elle ne voulait plus jamais revenir ici.